Le 17 juin dernier, Charlotte Parmentier-Lecoq, ministre déléguée chargée de l’Autonomie et du Handicap, a organisé une rencontre avec les acteurs du Grand âge, dont l’Uniopss.

Après l’exposé des constats de l’évolution démographique et des questions de financement, la ministre a fait part de sa volonté de produire, avec les acteurs, une feuille de route Grand âge.

Au-delà des nombreuses interventions des adhérents et partenaires de l’Uniopss présents, dont notre Union partage le fond, Daniel Goldberg, président de l’Uniopss, est intervenu sur plusieurs points :

• Avoir, comme fondement sur le sujet, les principes de la Sécurité sociale : universalité des droits, égalité de traitement, financement par la solidarité et unicité de pilotage. C’est le concept d’une « vraie 5e branche » que nous défendons ;
• En conséquence, permettre aux Services publics départementaux de l’autonomie (SPDA) d’être aussi des lieux où se discute l’offre d’accompagnement, au plus près des territoires, à partir d’états des lieux partagés ;
• La nécessité en conséquence d’avoir un modèle économique robuste pour le Grand âge et de connaître ainsi la volonté des pouvoirs publics sur le devenir des CPOM dans ce secteur ;
• Sur la réforme des SAD : tout en approuvant les principes de la réforme, le président de l’Uniopss a aussi pointé les difficultés locales et le fait que de nombreux SSIAD ne trouvaient pas de solution. Il a ainsi rappelé la proposition portée avec la FNADEPA d’une pluralité de gestionnaires uniques ;
• Enfin, en plus des déficits structurels lourds que connaissent les établissements et services à domicile, il a insisté pour que soient pensées les capacités d’investissement du secteur non lucratif, alors qu’il est impossible aujourd’hui de mettre en œuvre une réelle transformation de l’offre sans moyens.

La mise en place prochaine de la Conférence nationale de l’Autonomie doit être l’occasion de travailler, sur le fond, ces sujets.